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Un chemin non violent : comment faut-il interpréter sa colère ?



Un chemin non violent : comment faut-il interpréter sa colère ?
La colère est une émotion saine, c’est une alerte utile envoyée par notre corps pour nous dire que nous vivons quelque chose qui ne nous semble pas juste. Pas de culpabilité donc, bienvenue à la colère !

Un chemin non violent …

J’accueille donc ma colère avec la plus grande attention.
Avez-vous remarqué ? Le sentiment de colère est si insupportable physiquement (il me serre le ventre et la gorge), que je ressens le besoin de l’évacuer au plus vite. Avez-vous remarqué ? De manière parfaitement naturelle, mon corps tout entier rejette la colère, comme s’il avait senti avant que j’en prenne conscience son caractère toxique. Nous savons aujourd’hui que nombreuses colères gardées nous coûtent fatigue et maladies, autant d’énergie gaspillée à notre vie !

Que faites-vous de votre colère ?

Paradoxalement, alors que chacun a un besoin naturel d’exprimer régulièrement sa colère pour être en bonne santé, j’observe qu’il existe socialement peu d’endroits où il est facile de le faire. Est-il par exemple pensable pour vous de vous mettre en colère sur votre lieu de travail ? Au cours des activités que vous partagez avec d’autres ? Avec vos amis ? Dans un lieu public ? A la maison ? Faites le compte des endroits où vous pouvez facilement exprimer votre colère sans risquer vos « bonnes relations ».

Selon vos propres réponses, vous pouvez évaluer le stock de colère que vous devez gérer quotidiennement et les dérèglements associés à la difficulté de gestion de ces flux de pressions intérieurs et extérieurs. Pratiquement, la colère ne s’exprime pas toujours au juste endroit, elle fait comme elle peut.

Outre la fatigue et les maladies, ces dérèglements liés à la gestion des flux de colère sont à l’origine de beaucoup de violence quotidienne dans nos relations. Faites vos comptes ! Plus encore, ces violences transforment parfois des lieux de ressources essentiels, comme par exemple la famille, en lieux de pressions douloureuses. Nous devenons vite victimes de nos propres colères ou de celles des autres.

En tant que victime, les espaces pour exprimer notre colère sont plus faciles à trouver. Ce sont des espaces curatifs donc, où il peut être encore difficile pour certains de passer la porte. Dans l’espace de la thérapie par exemple, nous pouvons enfin nous sentir autorisés à exprimer notre colère. Nous pouvons alors seulement commencer à nous confronter à nos propres limites dans l’expression de celle-ci ! Il faudra désapprendre quelque chose qui a pourtant été construit de toute pièce. Cela demandera du temps pour retrouver l’ordre naturel.

Ne trouvez-vous pas que « tout ça » est très cher payé ? Le coût de la colère se mesure en temps, en argent, en violence, en fatigue, en maladie… Et puis quoi encore ? A quand un circuit court pour le traitement de la colère ? A quand un circuit court tout court pour le traitement de nos émotions ?
La société nous invite à regarder une belle, parce que saine, émotion comme la colère comme un déchet et à la traiter comme tel. Où en êtes-vous au juste du traitement de vos déchets ?
Personnellement je préfère regarder mes émotions comme autant de matières premières (puisque naturelles) pour créer ma vie. Je me pose quelques questions à propos de celles-ci.

A quoi suis-je sensible en fait :
  • Qu’est-ce qui me met en colère ?
  • En joie ?
  • Qu’est-ce qui me rend triste ?
  • Qu’est-ce qui me fait peur ?
  • Qu’est-ce qui arrive encore à me surprendre ?
Si j’apprends à écouter les réponses à ces questions, c’est pour en entendre la juste musique pour moi, celle qui accordera mon instrument à la hauteur de la vie que je porte en moi.

En tant que coach, je vous propose de répondre à ces questions et d’apprendre à écouter vos propres réponses pour en entendre la juste musique pour vous, celle qui accordera votre instrument à la hauteur de la vie que vous portez en vous.

Personnellement j’éprouve de la joie à être témoin des vibrations de votre vie car elles font raisonner mes propres vibrations de vie et me procurent un sentiment de lien, d’unité, qui prend le pas sur toutes formes de sentiments violents. Libérée de cette violence, et même en colère, je me sens à nouveau en contact avec mon énergie créatrice, mon énergie vitale.

Proposé par Alexia Chantraine, sur le site coaching.monkey-tie.